Visite au musée « Schlumpf »

Née dans le contexte exceptionnel de « l’affaire Schlumpf », l’Association du Musée National de l’Automobile avait pour mission de sauver les éléments de la collection Schlumpf et de les garder en Alsace. Elle regroupait alors la Ville de Mulhouse, le Département du Haut-Rhin, la Région Alsace, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mulhouse, l’Automobile Club de France, la Société Panhard et le Comité du Salon de l’Automobile. En 1981, elle achète la collection, les terrains et les bâtiments. Elle veille depuis à la pérennité de ce patrimoine, sa conservation et son enrichissement.

La même année, elle crée l’Association pour la Gestion du Musée National de l’Automobile, chargée de son ouverture au public et de son développement. Cette association regroupait en 1981 la Ville de Mulhouse (aujourd’hui la CAMSA), le Conseil Général du Haut-Rhin, la CCI, l’Association Départementale du Tourisme, le Comité d’Action pour le progrès économique et social du Haut-Rhin (CAHR), l’Office du Tourisme de Mulhouse et l’Association des Musées des Arts et Techniques de Mulhouse.

En 1999, l’Association pour la gestion du Musée national de l’Automobile confie à Culturespaces la mise en valeur, l’exploitation et la communication de la Cité de l’Automobile.

Lors d’une visite à mon fils qui étudie à Morteau, lui et moi avons passé 5 h à visiter « La cité de l’automobile » de Mulhouse, le nom donné au musée de la collection des Frères Schlumpf. Lorsqu’on arrive on est face à un bâtiment industriel des années 1930, une ancienne filature des frères Schlumpf. L’entrée présente un ensemble de maquettes de voitures à l’échelle 1 suspendues par des câbles les unes au-dessus des autres.

 

Le musée fait une très grande part aux Bugatti, dont l’usine originelle et actuelle est située dans la région. Il est organisé autour d’une immense salle, ancienne filature, qui retrace l’histoire de l’automobile en partant de l’aventure des pionniers avec des véhicules qui ressemblaient plus à des calèches avec un moteur, jusqu’aux derniers véhicules acquis par les frères Schlumpf. Tous les véhicules dans cette salle sont présentés sur un sol gravillonné, qui donne l’impression que les voitures pourraient prendre la route immédiatement. Elles ne sont pas trop collées ce qui permet de bien apprécier les courbes des carrosseries.

 

Autour de cette salle, se dispose une salle spécifique dédiée aux plus belles carrosseries en particuliers des Bugatti dont 2 très impressionnantes Bugatti Royale. Les voitures sont éclairées de façon en mettre en valeur le superbe travail des carrossiers qui travaillaient pour les constructeurs mais le plus souvent pour leur compte.

 

Une autre salle rassemble elle une impressionnante collection de voitures de courses alignées comme sur une grille de grand prix. On commence par une Serpollet avec roues en bois qui dépassait les 100 km/h en 1902, et on termine par les F1 moderne des années 2000. Quand on vois les voitures de courses des années 60-70 on ne peut que se demander si les pilotes étaient courageux ou inconscients.

 

Lors de notre visite une exposition de Lamborghini « pop Lamborghini » présentait une dizaine de bolide spectaculaire dont une magnifique Urraco de 1973 et une splendide Miura vert pomme.

 

La visite se passant le jour de mon anniversaire et le beau temps était là, j’ai pu me faire le cadeau de conduire une surpuissante Huracan Spyder LP610-4 de 2016 avec mon fils en passager pendant une dizaine de tours. L’anneau extérieur était juste suffisant pour propulser ce bolide à 80 km/h en l’espace de 40 m !!

 

Lors du cheminement de sortie on passe devant 4 Bugatti Atalante dont une totalement éclatée permettant de voir l’excellence de réalisation et de conception de cette voiture.

 

La visite est très intéressante et les panneaux d’informations et caractéristiques techniques des véhicules permettent de mesurer les progrès réalisés en l’espace de 100 ans.

Pour plus d’informations, visitez le site internet du Musée >