Hello team !

Bon désolé pour le retard sur le retour, mais la semaine a repris avec autant de fureur que le week-end, que voulez-vous… C’est pas dimanche tous les lundis.

Pour m’en battre la coulpe et me rattraper, alors même que les plus fragiles sont hors de portée du ukulélé, je vais quand même vous narrer la version d’une candide du forum d’en face…

Tout a commencé par une délation d’un certain P. qui par bonheur roule pour les deux camps… Et même si citoyen de la Garonne d’en dessous, j’ai pris le sujet très au sérieux, et le volant d’Anastasia, saloon deux litre et demi de son état.

En coupant à travers champs, la route fut agréable. Mauvezin, Fleurance, Lectoure, un frôlement d’Astaffort, une bise à Francis et hop ! s’en s’en rendre compte voilà Frégimont.

Au départ je pensais cette commune peuplée de tracteurs. Un peu comme dans le film Cars. En tout cas, c’est ce qu’à suivi la Google Car en traversant le village. Mais il était finalement inutile d’utiliser internet pour la reconnaissance virtuelle des lieux. Le ton était donné d’emblée : deux jaguars, tels des étendards, pointaient la terrasse de la Forge, unique café-épicerie-tabac-salle de concert-tissu social de la commune, et déjà fort garnie de participants et de verres. Faut dire que le soleil du grand sud était au rendez-vous. (un peu normal, je l’avais commandé)

La suite se résume en trois mots : Joie, joie, joie.

  • Accueil ultra-convivial du GPTO in double-vivo, ainsi que de tous les participants.
  • Engagement de l’organisation, soit rodée comme une soupape, soit nativement douée, ou les deux à la fois
  • Telle une boite de rouleaux de réglisse qui se renverse devant une colonie de vacance, l’arrivée régulière jusqu’à la pléthore d’objets de contemplation et convoitise.

P. n’avait pas menti. Ce n’est pas un rassemblement. C’est une annexe de Brown’s Lane (avec quelques chocolats qui ne venaient pas de la même boite tout de même).

Des chats de tous ages, tous gabarits..
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Pour certains il manquait deux roues, cela restait Royal
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La citronnade était elle aussi éclectique
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Cet invité de marque fut remarqué (venait-il de Sète ?)
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Touchez mon galbe, Monseigneur

Mais le maitre de cérémonie donne le ton, on est pas là pour enfiler des perles.We’ve got a job to do !

« Rod bouc » à la main et couteau dans les dents, cadencés par un timing martial, les véhicules s’élancent vers l’avant et l’au delà.

Oui, Brel eut-il été natif indigène, il n’aurait pas évoqué le plat pays.

Mais son lyrisme légendaire n’aurait pu tarir. Il aurait chanté les Poclain, les dinosaures, les moulins à vent, et autant de châteaux que d’HLM dans le « neuf-trois ». (Oui bon, ceusse qu’étaient pas là, faudra admettre que certains détails vont vous échapper…)

Certes, le parcours n’était pas sec tout le temps.

Encore ma faute : j’avais commandé une fine bruine pour que les moteurs, sollicités à flanc de colline, ne souffrent pas et se sentent « comme là-bas dis ». Évidemment, fine bruine chez les Anglais, on peut ranger la pizz buin*.

Élément de tact supplémentaire de notre G.O. GPTO : la touche WAF** !

* crème solaire avec des modèles publicitaires très peu protégés de la pluie

** Woman Acceptance Factor

Une superbe halte, qui permet de justifier qu’on ne passe pas tout notre temps à boire des bières en extase devant un capot ouvert, avant de passer au capot suivant.

Mais c’est pas tout ça, mais y’a de la route. Incroyable de penser à tout ce que l’on a vu dans un rayon si étroit. There is a lot, in the Lot & Garonne !

Et Jean Pass, et De Meyer.

Enfin, passé une certaine heure la soif se fait sentir, et la cavalerie rentre a l’écurie pour un repos bien mérité.

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Anastasia a rencontré une cousine.

Enfin des cousines, y’en avait d’autre. Fallait juste choisir sa série et sa couleur.

La logistique, c’est le nerf de la guerre. Sun Tzu l’avait dit dès le cinquième siècle avant Jésus. C’est là que je vais faire un parallèle (audacieux) avec la Corse. On croise pas foule dans ces vastes contrées, mal desservies par la Poste cela va de soi. Mais à peu près tous, ce sont des cousins du GPTO. Incroyable.

Tant qu’on ne tape pas sur l’un d’eux (je crois qu’il faudrait pas), c’est très pratique : on est servi comme des princes!

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Bon, la suite de la soirée fut animée, mais comment dire… Elle est restée là-bas… héhé…

 

Dimanche, à peine remis de nos émotions, le soleil était de retour.

Incroyable, le GPTO (ou un cousin) avait privatisé la ville. (ville de caractère, c’était marqué dessus)

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Et là, c’était Céline Dion à Las Vegas (quand on aime ce qu’elle fait). Jugez par vous même !

Et hop, pour finir un petit sandwich avant de reprendre la route de retour.

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Vous voulez quoi dans le sandwich. Une série trois ?

Le chemin du retour s’est fait paisible, décontracté. On s’est fait plaisir quand on a voulu, et on s’est pas privés.

Bravo encore aux organisateurs, ainsi qu’à tous les membres de la joyeuse bande (même les britanniques), qui nous ont accueillis sans le pouillème d’une ombre de sectarisme.

Un grand moment !